les rps DISCO de la turgescence

Bonsoir à tous, amis et ennemis de l'Outre-Monde!

C'est avec un immense honneur, et non sans émotion, que je vous présentais il y a quelques jours les 39 camarades qui m'accompagneraient dans ce hordissime combat : le Choc des Héros.

L'Âge d'Or de la Pelle constitue une des plus belles pages de l'histoire de l'Outre-Monde, mais la Grande Dépression a inexorablement modifié l'étendue de notre supériorité, et c'est au prix de quelques séquelles que nous reprenons le combat, la Pelle de la révolte a sonné!

C'est ainsi qu'en ce jour je me présente à vous tel un gros manche turgescent parmi les siens, et si nos ennemis les plus coriaces tremblaient déjà à l'annonce des dignes représentants de notre confrérie, la suite des hostilités risque fortement de vous plonger dans une terreur inégalée, qu'un simple coup de PMV ne saurait vous faire oublier.

A ce titre, je ne saurai trop conseiller aux âmes sensibles de remballer leurs JH et de quitter l'audience dans les plus brefs délais, car ce qui va suivre écrira une nouvelle page de notre histoire, et modifiera à jamais l'image aseptisée que nos ennemies veulent bien nous prêter.

Quant aux autres, prenez place, et profitez du spectacle.


ModStLaPinaille

En cette chaude journée aoutienne, le désert de l'Outre-Monde n'est plus aussi silencieux qu'à son habitude. Où que l'on soit, le vent portait les échos d'une clameur lointaine, mêlant à la fois chants festifs et litanies bellicistes. Il était évident qu'un événement majeur se tramait , le tonnerre des voix prouvait l'engouement des nombreux participants.

Une autre bataille de la guerre fratricide connue sous le nom du "Choc des Héros".

Ceux qui parmi les rescapés de l'Apocalypse avaient embrassé une fonction spécifique se mesuraient les uns aux autres pour prouver leur prépondérance sur leurs rivaux. Les survivants étant peu nombreux des délégations de 40 représentants de chaque caste se voyaient ainsi envoyé au front défendre les couleurs de leurs frères, mais toutes animées par leurs propres motivations.

Les Techniciens: anciennement plombiers et maçons, leur nouvel objectif est de conquérir le territoire armés de leurs clés à molette, usant de la supériorité de leur technique de construction.
Les Gardiens : naguère représentant des forces de l'ordre, aujourd'hui ne respectant plus que leur propre loi et l'imposant par leurs muscles saillants et leurs boucliers anti-émeute.
Les Ermites: des survivalistes qui, après avoir prouvé l'utilité de leurs manuels de vie sauvage achetés à prix d'or du temps d'avant l'extinction, ne désirent plus que se venger des brimades et autres moqueries dont ils souffrirent par le passé.
Les Eclaireurs: à l'époque précédant l'Armageddon ils hantaient les rues nocturnes le visage couvert de leur capuche, désormais c'est dans l'Outre-Monde qu'ils déambulent en roulant des mécaniques et prônant la capuche comme style de vie à part entière.
Les Apprivoiseurs: autrefois vilipendés pour leur penchant sexuel innommable, les zoophiles et leurs compagnons canins aspiraient à prendre le dessus sur les autres pour leur imposer leurs moeurs douteuses.
Les Chamans: des gourous sectaires, faisant du prosélytisme pour le compte de leur nouvelle religion animiste, qui veulent convertir en fidèles dévots l'ensemble des survivants.
Et pour finir, ceux qui restent fidèles à l'outil de base, ceux qui ici nous intéressent: les Fouineurs.

Le fracas du métal contre la pierre, du plat de la pelle contre le mur en béton du point de chute, tel était le signe de ralliement des fouineurs. Et c'est en entonnant l'hymne à leur gloire d'antan que les 39 Elus prirent la route vers la ville des "Trous Eculés de la Turgescence", répondant à l'appel lancé par ModesteLaPinaille pour défendre leur honneur ineffable.

Leur but était simple: lever haut leur pelle en guise d'étendard et ,à l'unisson, psalmodier avec force l'intégrité de leur formation et l'héritage de la Pelle d'Or, tout en dénonçant la veulerie de ceux qui cherchent à les fouler aux pieds. Ils étaient farouchement déterminés à se battre âprement en faisant fi des bassesses habituelles de leurs opposants pour prouver à l'entier Outre-Monde que les meilleurs, ce sont eux!

Trouver la ville, sise au fond d'un cratère, ne fut pas une sinécure mais à coeur vaillant rien d'impossible. Tous rassemblés sur la place centrale, le torse bombé par la fierté et impatient d'en découdre, ils attendirent le signal de Modeste qui ne se fit pas attendre. Avec entrain ils s'envolèrent tous d'un même mouvement, guidés par Larchitecte, pour partir à l'assaut du désert et prouver que la glorieuse légende des fouineurs demeurait inchangée.

Avec force courage et une abnégation sans faille, les fouineurs explorèrent une importante partie de leur environnement proche, s’appropriant la zone pour une exploitation future au paroxysme du rendement. Suant sang et eau, inlassablement ils creusaient le sol sous leurs pieds pour dénicher la moindre babiole pouvant se révéler d'importance. Et le soir venu quand ils prirent le chemin de leur logis, c'est entièrement satisfait du travail bien fait qu'ils regagnèrent la ville des "Trous éculés de la Turgescence".

Nyarky

La marche des fouineurs (Pink and turgescent Cheap Disco Mix)


Minuit. Enfin !

Enfin on peut ranger l'uniforme optimisé de la rigueur victorieuse et sortir la tenue de décompression !
Ce soir, ça sera flashy et funky, il est désormais l'heure de révéler la seconde nature des fouineurs : notre côté obscur est rose, et notre face B teintée de disco.

Tout le monde a mis son plus beau pantalon à pattes def et ses lunettes étoilées. On a ressorti les collections de pin's, et à ce petit jeu là, Teia nous écœure tous. Accessoires disco, maillots moulants, paillettes, champagne, la turgescence est à son paroxysme et nombreux sont ceux qui sont jaloux de la moustache eighties de Midvari.

Qu'on se le dise, chez les fouineurs, c'est tous les soirs Saturday Night Fever.

Rassemblés au pied de la tour de guet, autour de la chaine HIFI trouvée le jour même (placée en tête de la liste des objets importants), on s'amuse, on danse, on boit, on déhanche les bassins sur le dancefloor.


L'ambiance est bat, l'ambiance est in, l'ambiance est simple & funky. Quand je pense, que pendant ce temps là, les gardiens jouent à la belote et les apprivoiseurs font faire leurs crottes à leurs sales bestioles...

Tout le monde s'éclate, et on entend à peine les quelques zombies qui tapent aux portes, couverts par le son des basses et de la voix de Kroustillon, devenu MC pour l'occasion.
Larchitecte et Poissounet tentent bien de nous envoyer des consignes de danse optimisées, mais au final, chacun n'en fait qu'à sa tête, se donnant au maximum sur la piste, bien conscient que la fête sera courte.

Un concours de moonwalk improvisé permet à Splata de flamber comme une star, et au limbo, c'est Larocade qui nous en met plein la vue. Aux platines, DJ pacera enchaine exclu sur exclu, avec les derniers disques de Patrick Hernandez et de Village People.

Quelques tubes plus tard, c'est bientôt la fin... Une dernière danse des pelles et une ultime prière à John Travolta et nous voilà déjà le lendemain, 1h du matin, la gueule de bois comme tous les jours chez les fouineurs.
Il faut se remettre à travailler pour la fierté, l'honneur du métier, la Sacro Sainte Pelle et tout le tralala pompeux...

Putain vivement ce soir, ya soirée mousse dans la tente de Michmichel !

Patat

La soirée mousse a tenu toutes ses promesses. Nous avons par contre encore perdu 2 des notres, victimes de pas de dance trop osés, ils se sont noyés dans la mousse et dans les rythmes hypnotiques du Dr. Patat.

C'est le prix à payer pour qui veut trouver le pas qui tue. Pas de regrets, ils sont morts pour la science, pour que revive le disco et pour que les pantalons d'Eole reviennent à la mode, mais agrémentés de paillettes, bien entendu.

Les jeux vont bon train également. Après avoir comparé la taille de nos manches, aujourd'hui nous prenons la pleine mesure de nos boules à facettes. Les rires succédent aux acclamations.

Ce soir, c'est visiblement soirée piscine dans notre puit, organisée par tous les bannis Libera-Fimatis, ScottMacKenzi, Solenia, et Vorax62.

Notons que ce dernier n'est plus très loin de la potence. En découvrant le plan de la statue du corbeau, il s'est attiré les foudres de ses concitoyens qui exècrent les représentations de fausses idoles et sont déjà allé demandé à nos admins de la remplacer par la statue de Bonney M.

Il nous tarde tous ce soir, que résonne
le son de la caisse claire disco
sur nos esclaves SM.
Batissons dans la bonne humeur et au rythme des pas chaloupés de Thorpal.


Michmichel

Comme annoncé précédemment, nous nous sommes offert hier soir un bain de minuit aussi impudique que fédérateur en terme d'ambiance dans notre puit à débordement.

Dr. Castafole en a surpris plus d'un avec ses tatouages Freddy Mercury et Nebuleuse par son adresse proprement ahurissante en terme de pole dance.

Nous avons terminé en prêtant
allégeance
à l'épicurisme, au mojito et au respect des conventions de Genêve.

Aujourd'hui, ce sera repos. Nos ouvriers ont devancé nos attentes en fabricant nombre de sièges à bascules autrement plus utiles que des tables dans notre vision de ce que doit être ce jeu. Nous avons juste prévu de sortir quelques heures, histoire de ramasser tout ce qui a été égaré hier soir dans la tumulte, à savoir: le stérilet de x-driik3tte-x, la virginité de Sebbreak, le pantalon patte d'eph de Dorabb ainsi que le dealer de Pocky qui ne semble plus vouloir survivre ou même communiquer sans doping.

De toute facon, la turgescence ne s'exprimant pleinement que de nuit sur le dance floor en suivant la cadence disco de Dj Patat, nous avons tout notre temps pour décider du thême de la soirée qui s'annonce évidemment Porn et Wild.


Michmichel

Jour 13 – Trous éculés de la turgescence.

Encore une journée supplémentaire dans ce monde de paillettes et de disco qu’est la ville des fouineurs turgescents. C’est avec une gueule de bois que l’équipe de ramassage part faire les courses dans l’outre monde. Il faut dire que la soirée piñata d’hier a été animée, on pensera également à remercier POCKY d’avoir joué la piñata.
L’équipe est composée de quatre bon gros manches comme on en fait plus :
- Nyarky
- Dorabb
- Narcill
- Larchitecte

La matinée ce passa calmement, lorsque soudain vers 12H un message de l’équipe de ramassage nous parvint…

C’était Larchitecte qui parlait, il disait avoir retrouvé Teia. La surprise fut grande en ville, Teia avait disparu le 4 aout dans l’outre monde. Nous pensions retrouver son âme et Michmichel avait déjà de grands projets pour elle ! Il souhaitait rééduquer l’âme de Teia pour qu’elle puisse danser le disco et devenir :une âme disco digne de la turgescence.

Mais la déception fut grande lorsque l’expédition ramena un des os de Teia, c’est la dernière trace de Teia sur cette terre, un os plein de paillettes et de sang rose.

Suite à cela Michmichel a sombré dans la dépression, Teia ne pourra plus jamais danser (enfin avec un seul os les chances de rééducation sont grandement compromises). Cependant Midvari lui avait l’œil avide sur cette os … peut-être voulait-il en faire son repas ?

Bien heureusement la bonne humeur fut de retour lorsque kroustillon utilisa l’os pour réparer le moteur des platines de ModStLaPinaille.

Dr_Castafole

Ce soir c'est sur, je vais en voir de toute les COULEURS !

Je met mes plus belles bottine en vraie touffe de loutre.
Un gros pantalon patte d'eph sur lequel il y a plein de perles rose et violettes.
J'ajoute à cela une chemise à paillette arc-en-ciel.
Des gants blancs en faux diamants.
Des lunettes geante en forme d'étoile, sans glasse.
Un AFRO legendaire.

Et mon manche, turgescent comme jamais, lui aussi brillant et coloré !

PARE, pour une nuit DISCO comme on en voit rarement !
let's go

Valerant

Michmich enfile son plus beau pantalon pat d'eph, celui avec des franges sur le côté. Il se glisse tel un félin dans sa chemise à paillette dont il laisse astucieusement 2 boutons ouverts afin de laisser à la gente féminine le loisir de contempler son tosse huilé que parcourt une chaine en or ou l'on peut lire ces quelques mots:

Forever Juvet

Ainsi habillé, il sait que la nuit lui appartiendra, qu'elle sera longue, belle, disco et turgescente. Elle sera à l'image des jeunes éphèbes et des déesses baroques qui sortent de leurs taudis à l'instant même et qui se rassemblent, fièvreux sur le DANCE FLOOR.

Des regards s'échangent, pas de mots...non, ce soir, leurs corps parleront pour eux, ce sera chaud, moite et permanenté.
La tension sexuelle est palpable, tous sont prêts à faire l'amour à la musique qu'ils aiment.

La fête peut commencer.

Michmichel

Voila, mes muscles sont chaud. J'ai le rythme. Un rapide coup d'oeil, mes camarades portent tous ce sourire de l'ultime jouissance.

Les femmes sont belles, la musique est enivrante.

Des COULEURS partout !

Nous n'entendons même pas les milliers de zombies qui se prennent les pieds dans nos décharges.

Non vraiment, je suis au paradis. Je peux bien mourir après ça.

Valerant

J'ai nettoyé mes baskets
Mis mon flashy survet
Affuté mes paillettes
Et préparé ma braguette.

Ce soir ya toute la ville sur le dancefloor, on va encore bien se marrer, en plus DJ Larchi distribue des T-shirts Ricard et des casquettes en velours.
Au bar, c'est Teia, aux lumières c'est michmichou, et Nebuleuse fait sa disco cagole sur la piste.
Krousti est déjà bourré, mais c'est pas grave car la musique soigne tout.

Patat

Krousti se releva une énième fois, il n'allait pas laisser sa maladie lui gâcher cette soirée. Lentement il s'approcha de Nebuleuse, plus resplendissante que jamais dans sa robe moulante pailletée de milles couleurs.
Demain ils devront affronter les hordes, encore une fois, ils devront traverser l'Outre Monde main dans la main, mais ça, c'est demain. Cette nuit, rien ni personne les arrêtera. Ils danseront.

La musique
repart de plus belle et Krousti pose une main sur la hanche de Nebuleuse, l'accompagnant dans ses mouvements.

Ce soir, c'est la fête.

Kroustillon

Oh diable ! J'allais oublier ma surprise.

Valerant quitte discretement la scène et s'en va chercher une vieille charrette qu'il avait préparé.

Ne vous demandez plus où est passé la poudre comète.

Valou amorça au zippo une longue mèche qui vient se glisser sous un tas de fusée.

BOOM PAFF BRAOUUUUM

LES FEUX D'ARTIFICES AUSSI SONT AU RENDEZ-VOUS !

Valerant

On a beaucoup trop dansé, et ce qui devait arriver, arriva....
L'odeur des premiers jets de reflux gastriques mélangée à une odeur d'urine chaude avaient repris le dessus à l'entrée de l'arène. Mais les wouineurs turgescents dansaient encore, et ils dansèrent pour l’éternité...

Larchitecte

Voilà.... on arrive au bout. Non pas que la ville soit finie, je nous imagine encore très bien tenir 4 à 5 jours, mais le moment me semble bien choisi pour vous donner mon ressenti sur toute cette affaire.

Nous n'avons pas la possibilité d'exploiter de pauvres bichons estropiés pour rapporter le double d'objets en Banque par rapport à tous les autres joueurs.
Nous n'avons pas la possibilité de camper n'importe où en étant assuré de survivre, avec des réserves virtuellement illimitées d'eau potable et en ignorant tout du sens des mots "rationnement" et "privation".
Nous n'avons pas la possibilité d'explorer la carte en entier et partir à la conquête des bâtiments et les âmes sans être inquiétés par le nombre de zombies qui nous entoure.
Nous n'avons pas une réserve plaisante de points de chantiers, nous épargnant la peine et l'affront de courir après le plus petit pa en liberté, profitant de ce confort aux chantiers pour multiplier les excursions en extérieur.
Nous n'avons pas la capacité de jouer les drama-queens, équipées d'un masque qui pervertit l'esprit même de cet événement.
Nous n'avons pas une tour allouée à notre métier uniquement permettant de s'offrir 400 points de défenses temporaires chaque jour pour un prix dérisoire.

Non, nous n'avons rien de tout cela.
Nous n'avions même pas le Scrutateur, chantier pouvant devenir une arme en notre présence, nous laissant au final démunis de tout avantage aussi infime soit-il.
Nous n'avions rien d'autre que notre pelle et notre farouche détermination, la force de notre honneur et notre volonté de défendre un métier qui nous tient à coeur, un métier qu'on ne porte pas en se pavanant au gré d'un quelconque profit événementiel. Nous avons subi quolibets et autres mesquineries de la part des autres métiers, trop prétentieux pour regarder leur propre vilénie. Nous nous sommes battus pour prouver à tous ce que nous avions réellement dans nos tripes. Maintenant c'est chose faite.

Certes, nous avions 30 unités d'eau en plus dans notre puits de départ.
Certes, notre ville était un peu plus centrée que les autres.
Certes, notre ruine était relativement proche.
tous ces avantages qui finalement n'en étaient pas vraiment: à quoi bon une ruine "proche" dont on ne peut ouvrir les nombreuses portes closes, 30 rations d'eau ne sont que broutille quand d'autres en ont 5 à 10 fois plus avec le filtre.

Dès le début nous savions que le résultat de cet évent était tronqué, la victoire offerte d'avance à 2 métiers qui au lieu de faire profil bas ont attiré à eux l'attention du public pour se gargariser de leur réussite biaisée.
A coté, les autres métiers sont restés discret et ont cherché à prouver leur véritable éclat. Je fais ici référence aux Gardiens et aux Techniciens, mais également aux Fouineurs (même si certains peuvent rétorquer que si je les glorifie c'est dû à ma présence chez eux).

A aucun moment nous avons concouru pour une hypothétique victoire dans ce marché de dupes, nous riant presque de ceux croyant encore en l'utopie d'un concours équitable. Nous voulions Juste montrer que, malgré le carnage des dernières MaJ et les critiques pernicieuses de certains membres de la communauté, le métier de fouineur a encore de beaux jours devant lui.

Tout ca pour dire que j'ai des remerciements à faire.
Tout d'abord à ModesteLaPinaille: merci de m'avoir sélectionné et pour avoir réunni une telle équipe, presque parfaite.
Ensuite Larchi: merci de m'avoir poussé à postuler et épaulé tout ce temps.
Merci également à Krousti et Poissounet: votre aide a été appréciée, vraiment.
Michaucarré: la voie du DISCO m'a ébloui, je ne serai plus jamais le même grâce à toi.
Et puis Valerant: merci pour la médaille de la Turgescence =).
Maintenant, de façon plus générale (je préfère, sinon ça va prendre 15 plombes^^"): je remercie tous (ou presque tous) les participants des "Trous Eculés de la Turgescence". A vos côtés, j'ai tout simplement vécu ma plus belle expérience hordienne de ces 2 dernières années. Une cohésion rare et exemplaire, une ambiance au paroxysme du possible, des joueurs tous liés par une réelle forme de fraternité, et plus important encore de l'amusement à foison, jamais d'ennui ni de forum moribond. On s'est dépasser pour finalement atteindre un niveau mémorable.
Je souhaite à tout le monde hordien de participer à une telle expérience: j'en sors grandi et j'en emporte le souvenir pour m'accompagner au cours de mes futures pérégrinations.

Angelys aNgRyPiG bishopus Dahikel dimhell Dorabb Dr_Castafole Dwerihan Gandalf00003 Iosis Iulius Kroustillon Larchitecte Larocade Libera-Fimatis Michmichel Midvari MiMiFille ModStLaPinaille Narcill nausee Nebuleuse Pacera Patat Poissounet ScottMacKenzi Sebbreack Solenia Spike75 Splata Taz6942 Teia Thorpal Valerant voorax62 woltiabowol et x-Driink3tte-x , je vous remercie de tout coeur pour ces presque 3 semaines de pur plaisir qui m'ont redonné foi en la faune de Hordes. C'est maintenant sûr et certain: les plus gros manches, c'est bien nous! On est les Wouineurs!


Nyarky

Voilà on y est … Je pensé y être préparé mais face aux cadavres déchiqueté de nos amis, de nos frères de pelles, on est jamais préparé. Les pertes au compte goute des jours précédant l’attaque du 16 au soir m’affectaient déjà beaucoup et elles me rappelaient l’arrivé inévitable de ce moment.

C’est durant cette nuit que les zombies ont eu raison de nos camarades, les fouineurs ont subi leur première hécatombe et je n’arrive pas à y croire. Les pelleteurs qui sont tombé ce soir étaient tout comme moi déterminés à en découdre avec les putrides, ils étaient déterminés à montrer que leurs pelles n’étaient pas inutiles ! Ils ont réussi, nous avons réussi. Sans scrutateur principal facteur de notre puissance nous sommes parvenu à être débordé jour 16 !

Modest me voit la seul attristé des pertes de cette nuit, il vint me tapé sur l’épaule en signe de réconfort, puis il partit sans un mot. Sans mot il a su me remotivé, ce n’est pas finit, nous n’avons pas dit notre dernier mot ! Il nous a choisi à nous de ne pas le décevoir. Nous devons continué pour le travail de tous mais aussi pour la mort héroïque de nos 7 confrères cette nuit mais également de nos autres camarades tombé plutôt.

Les hordes sont impitoyables mais un détail me fait sourire, je sais que chaque zombi qui mange un fouineur s’étouffe avec la pelle (ou font une indigestion)… Cette nuit 7 zombis sont morts et ça c’est une bonne chose.


Dr_Castafole

our 21, Trous éculés de la turgescence, enfin ce qu’il en reste.

Aujourd’hui j’ai quitté mon abris anti-atomique et ais rejoins mes neuf autres camarades pour mener à bien le Projet Exodus, un des derniers grands chefs d’œuvres de Nyarky. Nyarky était le derniers stratège de la ville encore en vie, il a su dansé le Disco et nous concocter des plans aux petits oignons en même temps tout au long de la ville.
Mais il n’est bien sûr pas le seul, Larchitecte et beaucoup d’autres ont su nous mener. Nous n’avons aucun regret, nous avons tous fait un bon boulot dans cette ville.

C’est en début d’après-midi que nous partions pour la ville, une douleur vive pressa mon cœur lorsque je vis les portes réduites à néants et le dancefloor ravagé. La ville n’est plus que l’ombre d’elle-même et la nostalgie m’envahit. Je fus surpris par Gandalf00003 qui me donna un sac remplit d’affaires pour le camping de ce soir, puis nous repartîmes. Moi et Taz6942 avions pris la route vers l’épicerie ou nous avons installé un campement de fortune, mais malgré l’envie de survivre le cœur n’y était pas et la cachette fut sommaire.
Caché entre deux planches j’avais le cœur lourd et des pensées nostalgiques… Mais je ne sais toujours pas ce qui m’a pris lorsque j’ai attrapé un radio K7 et que je suis sorti de ma cachette pour danser sur

un air bien connu
.
Mais la musique n’a pas apaisé les zombis qui vinrent chercher quelques coups de pelle, mais plus les zombis mourraient plus mes forces me quittaient et les zombis prirent le dessus sur le coup de 00h15. Les fouineurs perdirent un des leurs, une fois de plus.

Dr_Castafole

e m'éveille péniblement dans mon pittoresque couchage. L'air chaud et sec qui me court sur la joue a succédé à la fraiche moiteur nocturne, signe que le Soleil a déjà entamé sa course dans le ciel. Il me suffit de remonter le courant du vent qui s'engouffre dans cette construction dont les portes demeurent obstinément ouvertes, à cause du générateur électrique définitivement hors service. L'esprit encore embrumé je me dirige tant bien que mal dans ce dédale souterrain à l'intérieur duquel nous avons trouvé refuge à la nuit tombée, quand les les peurs primaires les plus viscérales, les plus sombres, trouvent corps pour nous tourmenter. Les pires étant celles revêtant les traits de nos proches disparus.

Etonnant! Je pensais être le premier debout, mais je retrouve Dorabb devant l'entrée de l'Abri 14. Elle est figée en position assise, le regard vague perdu dans le lointain. Elle regarde vers le Sud. Nul besoin de se demander, je sais à quoi elle pense, ce que son esprit doit rejouer itérativement. Mes propres cauchemars de la veille étaient hantés la m^me chose, le même souvenir. Je lui passe la main sur son épaule, dans un geste qui se voulait rassurant. Mais je n'arrive pas à me mentir à moi-même, alors quelqu'un d'autre... Finalement, la seule réaction que j'obtiens est une unique larme cristalline qui dévale son visage pour se perdre dans la commissure de ses lèvres. Je raffermis légèrement ma prise avant de m'éloigner en la laissant avec ses démons intérieurs.

Me revoilà à mon endroit où nul autre ne s'aventure, essentiellement car personne ne le connait. Auparavant, j'ai effectué un crochet à la gare désaffectée voisine de notre Abri. Je voulais m'assurer du "moral" de nos deux compères s'y trouvant. Sans surprise ils sont eux aussi complétement abasourdis, traumatisés même: nous avons entendus la chose la nuit passée, les sanglots de Mimifille avaient même rendu le tout plus réel, plus palpable. Scott a tenté de la faire réagir, sans succès. Elle renvoyait violemment quiconque l'approchait de trop près.

De cet épisode fâcheux je retire une vilaine plaie au bras, due à un débris métallique planté dans le bras par la jeune femme. Je suis reparti peu après, et je me retrouve ici adossé à cette aspérité rocheuse qui m'est désormais si familière, mes jambes ankylosées étendues devant moi comme deux piquets. Mon pouce passe et repasse distraitement sur la rugosité de cette planche de chêne vermoulue. Cette fameuse planche qui m'a servi quelques jours plus tôt pour abréger les souffrances de celui qui ici s'apparentait le plus à un ami, dans ce lieu de perdition oublié des dieux et de toute forme d'espoir. A présent plantée dans le sol rocailleux, elle porte gravée en elle le nom de celui qui gît sous terre, sa pelle à ses côtés comme elle l'était déjà de son vivant. Six lettres, mais tellement de sens, la représentation de ce qui fut, de ce qu'on a tenté de sauver, puis finalement de tout ce qu'on a perdu. Larchi... Son départ nous a tous secoué, pour ma part j'ai pris plus nettement conscience de ma propre solitude. Seul j'étais, seul je suis, et seul je mourrai prochainement.

Inévitablement la culpabilité revient ronger ce qui peut encore l'être. Le Projet Exodus devait nous permettre de sauver tout le monde, tous ceux encore en vie. Il avait en effet été couronné de succès, mais nous avons subi le revers de la médaille alors que nous pensions être sauvés, quand nous étions le plus vulnérable en vérité. La honte et les remords m'enserre le coeur de leurs serres glacées, réclamant leur dû. Rien ne pourra racheter la vie que j'ai sacrifiée la veille, cette jeune femme diminuée, souffrant de déshydratation, qui n'arrivait même plus à marcher. Nous avons pris soin de la dissimuler, mais cela n'a fait que retarder l'inéluctable. Je me rattache seulement au fol espoir que son agonie fut brève et indolore. Une vie détruite pour en "sauver" deux autres.... quel marché de dupes! Rien ne peut excuser cet acte dont je porte la responsabilité.

La vue de notre ville en ruine m'a abattu. Nous avions mis toute notre énergie en elle, voulant la faire perdurer le plus longtemps possible. Nous nous pensions éternels, nous avions bâti notre refuge à notre image. Un dernier assaut de trop l'avait finalement anéantie, elle si solide. A l'image de la piste de danse qu'il avait retapé à lui seul dès notre arrivée mais qui à présent n'était plus que décombres épars, Michmichel gisait à terre le corps démembrés. Cette vision si terrible était un rappel, un signe de notre faiblesse: nous payions chèrement notre aveuglement. Nous restions mortels, notre volonté indéfectible ne pouvait à elle seule nous prémunir des dangers extérieurs, que ce soit les revenants ou les rebuts de l'ancienne société sévissant en bandes organisées... ou encore nous-même.

Nous avons fuis, aussi vite qu'il nous était possible. Il était impératif de mettre le plus de distance entre nous et cette nécropole, avec ses ruines encore fumantes et ses exhalaisons putrides, avec nos compagnons à présent morts et pavant les rues de leurs viscères. Nous étions venu chercher des vivres, nous en sommes repartis plus effarés que jamais et désormais désertés de la moindre once d'espoir. On était conscient que le Projet Exodus ne pouvait ramener nos disparus. Mais une cruelle différence existe entre savoir quelque chose et le constater de visu.

Notre mince groupe de survivants s'est donc vite dirigé vers le Nord-Ouest, où une frêle lueur subsistait encore, une espérance désespérée. Appliquant la politique du "ne pas mettre tous ses oeufs dans le même panier", nous nous sommes donc séparés.
Mais le coupe de Grâce n'est arrivé qu'après...
A la nuit tombée, quand on s’apprêtait à tenter de dormir un peu malgré les meurtrissures de nos âmes que la journée avait aggravées, si cela était encore possible, le talkie-walkie de Libera s'est mis à grésiller avant de transmettre un message de Scott. Lui-même venait de capter une transmission provenant du groupe stationné au Sud. On régla la bonne fréquence sur le second combiné en notre possession. Dans un silence quasi religieux, nous avons écouté. Et nous avons entendus. Tout, absolument tout, le râle affamé des agresseurs, les cris de douleur et les hurlements d'agonie de nos frères succombant sous l'assaut d'une horde parvenue à dénicher leur cachette. Le dernier à s'éteindre, Taz, chantonnait une comptine alors qu'il se faisait dévorer vivant. C'est ce qui a fait craquer Mimi et Libera. Tandis qu'elle hurlait sa peine et s'épanchait en larmes intarissables, lui se laissa tomber au sol, fome amorphe aussi expressive qu'une poupée de chiffon. Depuis lors, une aphasie totale l'étreint. Il reste prostré en silence, les yeux inexpressif. Il était de mon devoir de préserver autant que possible ce jeune garçon, et même ça je l'ai raté...

Le vent se lève portant à moi les cris des charognards, vautours et autres chacals, attirés par l'odeur des "restes" de l'horrible agape de cette nuit. Non sans une dernière pensée émue pour le monticule à mes pieds, je reviens sur mes pas pour regagner l'Abri. Je retrouve Dorabb où je l'avais laissée des heures plus tôt. Elle est surprise de constater que la nuit drape le désert de sa terrifiante noirceur. J'ai cherché Libera dans toutes les pièces que je connaissais, et même certaines sont j'ignorais l'existence jusque lors, mais je ne l'ai pas retrouvé. Dorabb m'a assuré ne pas l'avoir vu sortir, mais je nourris quelques réserves sur son attention durant la journée. Comment lui en vouloir, en même temps: moi-même je me fais parfois submerger par l'apathie et la torture de mon mental. J'espère simplement qu'il n'est pas allé dehors. J'espère.... mais dans quel but exactement? Qu'espérer, encore, quand plus rien ne vous rattache ici-bas?

Nyarky

A nouveau le matin. Une fois de plus, la première pensée s'imposant à mon esprit n’est pas "Qui suis-je?" ou "Quel jour sommes-nous?", pas plus que "Où suis-je?". Non, la réflexion qui me frappe la première est "Encore!". Comme hier et les jours le précédant, je m'éveille à une autre journée toute aussi désagréable, toute aussi sinistre que les autres. Je me noie volontiers dans l'apathie, ne voulant pas même me redresser de mon couchage. A quoi bon, après tout? Je sais déjà ce qui m'attend: mort-désolation-angoisse-chagrin. Suis-je capable d'en encaisser davantage sans trop penser aux douces promesses de ce petit comprimé blanc caché dans la doublure de mon sac? Dorabb vient finalement me tirer de mes réflexions: elle a retrouvé Libera...

Dans un coin, sous des cartons, il était replié en position foetale, le visage serein mais traitre: il laissait presque croire qu'il ne faisait que dormir. Seulement, la décoloration ne ment pas, elle, au diapason du pouls inexistant. Je me suis surpris à l'imaginer s'éteindre paisiblement et sans douleur durant son sommeil, pour rejoindre les vertes prairies de l'au-delà. Mais voilà, je ne crois pas en un hypothétique au-delà, pas plus qu'à l'existence d'une mort douce ici-bas. Me bercer d'illusions, serait-ce là l'ultime moyen de me prémunir de ce nouveau coup du destin? Un de plus subi ces derniers temps? Drapée de toute sa dignité, Dorabb me prévient qu'elle tient à se charger seule de la dépouille devant nous. Je me suis déjà que trop occupé de la mise en terre de nos compagnons, trop de tertres creusés, trop de sang versé. Je n'ai même plus la moindre larme à offrir à quiconque en guise d'adieu.

Après une brève communication avec Scott pour lui apprendre le funeste sort de Libera, Mimifille demanda à ce qu'on les aide à gagner le relais autoroutier, à quelques kilomètres de là. Nous n'avons pas le coeur à rechigner. Arrivés aux portes, mes entrailles, plus que ma raison, m'ont poussé à rebrousser chemin et à m'enfuir tel un couard. L'air, empuantis par les miasmes de la mort, résonnait à des dizaines de mètres à la ronde du vrombissement des milliers et des milliers de mouches. C'est finalement mon sens du devoir qui m'a contraint à pousser le lourd battant de ce qui jadis était une station-service. Scott ressorti aussitôt pour vomir le peu que contenait son estomac, suivit par les femmes qui ne pouvaient supporter l'atroce spectacle s'offrant à nous.

Du sang et des viscères répandus jusqu'au plafond. Quelques os rongés éparpillés sans lien ni logique. Et au milieu de ce tableau, ce qui restait de Gandalf et Sebbreack. Je ne pouvais pas détacher mes yeux des leurs. Tétanisé sur place, je les voyais m'observer, leur regard haineux qui semblait presque hurler que tout ceci était ma faute, que j'étais celui qui les avait envoyés à une mort certaine en leur disant de venir vivre en ces lieux, suite à l'Exode. Comment protester, comment rétorquer qu'ils se trompaient quand les reproches ne sont que vérité? Qu'elle expiation attendre après avoir causé tant de souffrance et de morts?

Scott m'a finalement extirpé des Limbes où je m'enfonçais, trahi que j'étais par ma propre culpabilité et mon besoin presque obsessionnel de repentance. D'un regard éloquent, il me fit comprendre que nous devions faire quelque chose pour nos disparus. De nos pelles nous leur avons donné une sépulture plus descente que le sol crasseux où ils gisaient. Mimifille, une fois l'enterrement conclu, nous a annoncé qu'elle resterait ici, à attendre une fin qui ne devrait plus tarder.

Nous sommes donc rentrés à l'Abri 14 avec Dorabb, avant que le Soleil n'atteigne son zénith et ne rende la marche insurmontable. Sur place, je l'ai vite laissée vaquer à ses activités, à savoir écrire sur les murs notre histoire en guise de testament, et je suis retourné à cet endroit si paisible où j'ai tué et enterré mon ami, à attendre le retour de la nuit qui verrait son cortège de cauchemars agrémenté de deux visages à moitié déchiquetés supplémentaires.

Nyarky

Merci sebbreak de nous avoir fait partager en ces lieux vos RP.
(j'étais en vacance hordienne, je n'ai même pas pu suivre l'event)

Putain c'est beau tout ça

je cherche par ailleurs le bilan de la ville que Nyarky avait du poster sur le topic CDH sur le fm, ça parle à quelqu'un ?

Nous n'avons pas la possibilité d'exploiter de pauvres bichons estropiés pour rapporter le double d'objets en Banque par rapport à tous les autres joueurs.
Nous n'avons pas la possibilité de camper n'importe où en étant assuré de survivre, avec des réserves virtuellement illimitées d'eau potable et en ignorant tout du sens des mots "rationnement" et "privation".
Nous n'avons pas la possibilité d'explorer la carte en entier et partir à la conquête des bâtiments et les âmes sans être inquiétés par le nombre de zombies qui nous entoure.
Nous n'avons pas une réserve plaisante de points de chantiers, nous épargnant la peine et l'affront de courir après le plus petit pa en liberté, profitant de ce confort aux chantiers pour multiplier les excursions en extérieur.
Nous n'avons pas la capacité de jouer les drama-queens, équipées d'un masque qui pervertit l'esprit même de cet événement.
Nous n'avons pas une tour allouée à notre métier uniquement, permettant de s'offrir 400 points de défenses temporaires chaque jour pour un prix dérisoire.

Non, nous n'avons rien de tout cela.
Nous n'avions même pas le Scrutateur, chantier pouvant devenir une arme en notre présence, nous laissant au final démunis de tout avantage aussi infime soit-il.
Nous n'avions rien d'autre que notre pelle et notre farouche détermination, la force de notre honneur et notre volonté de défendre un métier qui nous tient à coeur, un métier qu'on ne porte pas en se pavanant au gré d'un quelconque profit événementiel. Nous avons subi quolibets et autres mesquineries de la part des autres métiers, trop prétentieux pour regarder leur propre vilénie. Nous nous sommes battus pour prouver à tous ce que nous avions réellement dans nos tripes. Maintenant c'est chose faite.


Certes, nous avions 30 unités d'eau en plus dans notre puits de départ.
Certes, notre ville était un peu plus centrée que les autres.
Certes, notre ruine était relativement proche.
Tous ces avantages qui finalement n'en étaient pas vraiment: à quoi bon une ruine "proche" dont on ne peut ouvrir les nombreuses portes closes, 30 rations d'eau ne sont que broutille quand d'autres en ont 5 à 10 fois plus avec le filtre.

Dès le début nous savions que le résultat de cet évent était tronqué, la victoire offerte d'avance à 2 métiers qui au lieu de faire profil bas ont attiré à eux l'attention du public pour se gargariser de leur réussite biaisée.
A coté, les autres métiers sont restés discret et ont cherché à prouver leur véritable éclat. Je fais ici référence aux Gardiens et aux Techniciens, mais surtout aux Fouineurs (même si certains peuvent rétorquer que si je les glorifie c'est dû à ma présence chez eux).

A aucun moment nous avons concouru pour une hypothétique victoire dans ce marché de dupes, nous riant presque de ceux croyant encore en l'utopie d'un concours équitable. Nous voulions Juste montrer que, malgré le carnage des dernières MaJ et les critiques pernicieuses de certains membres de la communauté, le métier de fouineur a encore de beaux jours devant lui.

Tout ca pour dire que j'ai des remerciements à faire.
Tout d'abord à ModesteLaPinaille: merci de m'avoir sélectionné et pour avoir réunni une telle équipe, presque parfaite.
Ensuite Larchi: merci de m'avoir poussé à postuler et épaulé tout ce temps à la tête de la ville.
Merci également à Krousti et Poissounet: votre aide a été appréciée, vraiment.
Michaucarré: la voie du DISCO m'a ébloui, je ne serai plus jamais le même grâce à toi.
Et puis Valerant: merci pour la médaille de la Turgescence =).
Maintenant, de façon plus générale (je préfère, sinon ça va prendre 15 plombes^^"): je remercie tous (ou presque tous) les participants des "Trous Eculés de la Turgescence". A vos côtés, j'ai tout simplement vécu ma plus belle expérience hordienne de ces 2 dernières années. Une cohésion rare et exemplaire, une ambiance au paroxysme du possible, des joueurs tous liés par une réelle forme de fraternité. On s'est dépassé pour finalement atteindre un niveau mémorable. Même si mes ordres ont parfois été "directifs" voire "impérieux", c'était un réel plaisir de vous guider vers la victoire, au point de me découvrir des talents de leaders et surtout me faire revoir mon jugement sur l'optimisation que je diabolisais jusque lors. Enfin... uniquement parce que c'était vous, et avec vous...
Je souhaite à tout le monde hordien de participer à une telle expérience: j'en sors grandi et j'en emporte le souvenir pour m'accompagner au cours de mes futures pérégrinations.

Angelys aNgRyPiG bishopus Dahikel dimhell Dorabb Dr_Castafole Dwerihan Gandalf00003 Iosis Iulius Kroustillon Larchitecte Larocade Libera-Fimatis Michmichel Midvari MiMiFille ModStLaPinaille Narcill nausee Nebuleuse Pacera Patat Poissounet ScottMacKenzi Sebbreack Solenia Spike75 Splata Taz6942 Teia Thorpal Valerant voorax62 woltiabowol et x-Driink3tte-x , je vous remercie de tout coeur pour ces presque 3 semaines de pur plaisir qui m'ont redonné foi en la faune de Hordes. C'est maintenant sûr et certain: les plus gros manches, c'est bien nous! On est les Wouineurs!



Nyarky

J'archive ça avant que ça tombe au fond de ma boite twino